dimanche 1 janvier 2017

Japon : Jour 1 : Tokyo



Tokyo, me voici. Après 15 heures de vol et une escale de quelques heures à Chicago, j'arrivais enfin. J'avais eu la chance d'avoir eu une rangée à moi seule dans un spacieux avion de Japan Airline. Le gros luxe de pouvoir m'étendre sur tout mon long et tenter de dormir.


Arrivé à Narita, j'avais encore 1h30 de train à faire avant d'arriver à mon hostel. Après quelques minutes, figé sur place à me repérer dans le tourbillon de voyageurs, j'ai trouvé sans peine la rame de train qui me mènerait à ma destination  finale. Grâce à la carte à puce prêtée par mon amie Danielle, une vétérante des voyages au Japon, toute la logistique d'achat de billets s'est passée presque trop facilement.

Tokyo est immense. 17 millions d'habitants. J'avais choisi un quartier résidentiel calme (Ueno, que je recommande fortement) un peu loin de l'action comme camp de base. Quasi silence, zen.

Aménagé dans une vieille demeure traditionnelle, l'hostel Toco était tout aussi charmant que les gens m'y accueillant. L'expérience aurait été parfaite si quelqu'un n'avait pas été couché dans mon lit! Un petit malentendu qui a pu se régler le temps d'une douche bien méritée. Propre, fraîche comme la pluie qui tombait maintenant.



Second souffle d'énergie pour aller manger dans un izakaya quartier. Menu du jour appétissant. Staff absolument adorable qui riait de bon coeur à mes manières non expérimentées concernant l'étiquette du repas (pour les intéressés, la débarbouillette humide doit être pliée en deux sur elle-même puis en trois pour être placée en haut, à gauche)

Salade de daikon froid avec minuscules poissons aux allures d'asticots (c’était en fait des minuscules anchois) délicieusement acidulés, aubergine grillée farcie au porc & boeuf recouverte d'une généreuse portion de ciboulette hachée très finement, champignons shiitake tempura, servie avec sel et quartier de citron un peu à la manière d'un fish and chips. Que du bon.





Retour à l'hostel, sommeil sans rêve pour 3 heures, puis l'insomnie de tonne de brique du décalage horaire... Et tourne, et tourne. Encore 1 heure de sommeil et hop prête pour l'aventure.

Après un déjeuner, soupe miso, thé vert, deux onigiri (ces boules de riz collant parfois farcies au centre, dans le cas actuel une au thon et une au sésame)  je mettais le cap sur le grand parc Ueno près de mon hostel. Un grand temple très vieux, peu de gens pour l'étendue, une forêt de nénuphars géants. Beau, mais pas de moment wow. Aurais-je perdu ma faculté d'émerveillement?

Marche, marche au jardin du palais impérial. Je trempe dans la période Edo, belle exposition sur la calligraphie japonaise avec des correspondances mondaines entre empereurs et aristocrates qui n'ont malheureusement de valeur à mes yeux que l'artistique, la maison n'ayant pas jugé pertinent d'offrir une traduction.



Marche, marche, marche, j'apprivoise les souterrains du métro, une allée complète (Caracters alley) sous la station principale dédiée aux personnages de dessins animés populaires. Évidemment, un magasin complet dédié à Sailor moon, un au studio Ghibli, plein de trucs sur One piece, Dragonball un à mon grand étonnement dédié à Cardcaptor Sakura! Une boutique vendait même du crayon à maquiller Lady Oscar >_< J'achète un bento box de poisson dans un food court ayant une tonne de choix semblants plus savoureux les uns que les autres.



Marche, marche encore dans Ginza un quartier où la boutique de vêtements branchés Uniqlo a un magasin de 11 étages... Une valise, deux valises c'est pas assez... J'ai fait provision de bas collants. Objectif accompli, je peux rentrer #OuPas  ;) J'erre un peu dans le quartier au détour des rues.

Me déplacer dans le métro de Tokyo était un de mes stress vu l'étendue du réseau et le nombre presque incalculable de stations (Google me dit 282), c'est pourtant vraiment simple. Chaque ligne possède une couleur et une lettre et chaque station possède un numéro. Pour chaque bouche d’entrée d’une station, est identifiée par la couleur et la lettre de la ligne. Sur les quais, on indique de quel côté quels numéros de stations seront accessibles.

Je passe faire un tour de quelques heures dans Akihabara, la destination pour les geek hardcore qui auraient besoin de figurines pour leur collection, de petites cartes, de jeux vidéo, poster, des oreillers de corps avec des filles sexy.... Et une avalanche de « maid café » promu sur la rue à grand coup de jeunes filles habillées dans un costume de bonne sexy.  Ça donne l'impression d'être un Hooters version non sportive...

Étant curieuse de voir les avancées technologiquement dans tous les domaines, je suis allée faire un tour dans un sex shop. La boutique était sur 4 étages, dont 2 interdits aux femmes. Ça mettait vraiment en confiance qu'on était dans un endroit safe. #Not Après le premier étage sur les costumes tous plus édifiant les uns que les autres, je suis partie. Évidemment juste des costumes pour des femmes. J'étais comme trop fatiguée pour m'attarder, mais j'ai été là juste assez longtemps pour voir le cliché des ados boutonneux qui montaient à la course la honte aux fesses aux étages supérieurs!



Toute cette marche m'avait ouvert l'appétit. J'ai donc marché encore un peu plus pour aller dans un resto d'okonomiyaki (Somerato dans le quartier Asakusa) qui m'avait été recommandé. Finalement, c'était genre une place dans une vieille maison ancestrale tellement chaude, pleine de touristes parce qu'elle avait été votée "best okonomiaki" à Tokyo. Ma plus grande déception, c'était qu'ils n'étaient même pas si bons que ça. Le resto semblait établi depuis des lunes, mais les ingrédients n'étaient pas préparés avec délicatesse et il n'y avait même pas de flocons de bonito sur le dessus.  #Scandale Bref, à éviter, surtout si vous aller dans le coin d’Osaka.

Repos. Dodo.

Infos pratiques :


On y retourne :



C’est cute une fois :


  • Sex shop : Love Merci dans Akihabara
  • Ueno Park : seulement si vous êtes en manqué de semi-verdure et dans le coin


À éviter :





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