vendredi 5 octobre 2012

France - Jour 1 - Balade à Paris d'une Québécoise gourmande en décalage horaire




Samedi 15 septembre 2012

Arriver à l'aéroport trop tôt, c'est aussi avoir le temps de voir entrer à l'aérogare le mastodonte de 747 à deux étages nous servant de véhicule pour la France. À bord, quel bonheur de découvrir que notre commandant, dont le nom de famille était Casanova, était probablement le pilote le plus drôle de toute l'histoire des pilotes de l'air. Les passagers ont applaudi juste après son discours AVANT le départ, c'est pour dire! Vol sans histoire outre que l'exiguïté de notre espace et de l'impossibilité à dormir de façon convenable. Quand même toujours étrange de partir le soir, pour somnoler à peine pendant 6 heures, atterrir le matin, à Paris.




Après les tergiversations d'usage, nous sommes arrivées à bon port chez nos hôtes au pied de l'Arc de triomphe. Un petit détour par une pâtisserie du quartier dont j'avais un vague souvenir d'un voyage précédent, et c'est une chocolatine plus un éclair au chocolat à la bouche que j'ai dit bonjour à Paris :D


Quelques minutes après avoir déposé nos sacs, nous nous promenions sur l'avenue le coeur ouvert à l'inconnu, quand j'ai aperçu la boutique de macaron de La Durée, maison établie depuis 1862. Malheureusement, je ne pourrai pas vous raconter l'histoire fabuleuse de la création de cette réputée pâtisserie. En effet, alors que je demandais gentiment la permission de prendre en photo l'historique de la boutique sur une feuille à côté de la caisse, on m'avisa que TOUTES photos étaient interdites (j’ai quand même pu prendre une photo de ce Paris-Brest :)).




Ah, le zèle des commis sur les Champs Élysées! Sur un banc à l'extérieur de la boutique, j'ai testé les macarons. Ceux au chocolat, au caramel à la fleur de sel et praliné étaient bien, mais c'est définitivement celui à la guimauve citron vert qui s'est démarqué d'entre tous.



Nous avons poursuivi notre descente des Champs Élysées pour nous rendre jusqu’au jardin de tuileries face au Musée du Louvres. Le soleil était de la partie et nous avons donc profité de la belle température dans le parc avant de faire un mini-détour obligatoire à tous mes voyages à Paris rue Rivoli pour aller acheter le fameux chocolat chaud en poudre d'Angelina.


J'avais au moins 100 adresses de bons restos à Paris. Il fallait donc que celui que j'avais ciblé au pied du palais royal soit fermé ;) Je n'aurai donc pas pu goûter la cuisine de Chez Georges. Pas de chance, le second bistro que j'avais ciblé dans le quartier, Le cochon à l'oreille, avait changé de proprio et s'appelait maintenant le Christ's Inn Bistro.  Le charme de l'endroit n'avait pas trop été massacré par ce changement de "religion", en revanche l'exécution du menu laissait à désirer. Le steak frite de mon compagnon était plutôt moyen et mon repas a dû être aussi peu mémorable, car au moment d'écrire ces lignes, sa nature m'échappe. Heureusement, le vin coulait à flot et la corbeille de pain renfermait des petits morceaux délicieux. L'établissement offrait le vin à la ficelle, un concept consistant à mettre une ficelle dans la bouteille pour calculer la quantité prise par les convives. Les tenancières, qui semblaient avoir pas mal d'expérience dans le milieu, y allaient à l'aide d'une ficelle invisible, mais nous ne leur avons pas fait la vie difficile en buvant la bouteille au complet! Mon compagnon me faisait d'ailleurs remarquer avec justesse qu'il s'agissait de la première fois que nos plats principaux étaient plus dispendieux que la bouteille de vin que nous avions bue, Changement du Québec il va sans dire! C'est donc le sourire aux lèvres que nous avons quitté le bistro.



Le décalage horaire commençant à se faire sentir, nous avons donc fait un tour de batobus sur la Seine. Lors de notre entrée à bord, nous avons bien rigolé d'un couple de touristes assoupis à l'escale, simplement pour constater que nous serions nous aussi risibles à chaque arrêt du bateau! C'est donc avec résolution que nous sommes retournés à l'Étoile siester officiellement pendant quelques heures.

Après ce sommeil réparateur, nous avons mis le cap sur le Trocadéro pour aller admirer la tour Eiffel de nuit. Toujours aussi belle et bondée de touristes ;)



Nous nous sommes ensuite dirigés vers un des plus vieux bistros de Paris, La fontaine de mars. En terrasse, dans un petit coin tranquille, Philippe a pu déguster un steak frite avec une sauce béarnaise digne de ce nom. Quant à moi, j'ai choisi de l'andouillette, une saucisse faite de tripes de porc cuites dans le chardonnay. Il fallait voir la réaction du garçon lorsque je lui ai fait part de mon choix et qu'il s'est mis à me mettre en garde contre le goût, dont il soupçonnait mon palais de touriste, peu friande. J'ai quand même décidé de garder mon choix à mes risques et périls. Finalement, le goût était parfait, c'est la texture des tripes hachées très grossièrement qui m'a un peu surprise. Je les aurais voulu hachées plus finement. Cela dit, j'étais quand même plus que satisfaite de mon choix.

Choses à faire à Paris : 


  • Manger des macarons de La Durée, 75 Champs-Elysées
  • Acheter du chocolat chaud chez Angelina, 226 rue de Rivoli
  • Boire un verre au Cochon à l'oreille, 15 Rue Montmartre (ne pas manger, la nourriture est chère et moyenne)
  • Manger en terasse de La fontaine de mars, 129 Rue Saint-Dominique



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