vendredi 27 mai 2011

Bali - jour 2 - Sanur


13 mai 2011

Voilà mille ans que je suis partie de la maison. Enfin, c'est ce qu'il me semble... J'avoue que le voyage ne fut pas désagréable, Korean Airline, c'est vraiment bien, mais je ne sais plus combien de temps j'ai voyagé, ni quelle heure il est. Le iPad indique qu'il est 20:23 à Montréal. J'en déduis qu'ici il doit être 8:23. Le coq du voisin pique une jasette aux perroquets de mon hôte, ça sent bon l'encens, il fait 27C et 95% d'humidité et le soleil plombe déjà. Bienvenue à Bali!




Évidemment, je suis en plein décalage horaire et comme je suis arrivée vers 1:42 Am heure locale ici, disons que mon corps ne se comprend plus trop. Je suis quand même allée faire ma promenade matinale. En deux coins de rue, j'ai pris 50 photos de fleurs, statues de dieux, offrandes, altars, oiseaux, etc.

Déjeuner sur la terrasse, les fruits sont délicieux, le beurre goûte la vanille, les toasts goûtent les fleurs, le miel la mer et que dire de la confiture de mangue (ben, elle, elle goûte la mangue!). Béa, mon hôtesse est sublime et ses conseils orienteront assurément mes choix pour la suite des choses.

12:18
Ma turbo bécane.

De retour d'une balade en vélo dans la ville de Sanur. Mon hôtesse met à la disposition de ses invités une sympatique bécanne qui n'a clairement pas eu de mise au point depuis un moment, mais qui est excellente pour transporter d'un point A à un point B la touriste fraîchement débarquée que je suis.

Colonisé par les Hollandais, on roule à gauche à Bali et le volant est inversé par rapport à nos standards nord-américains. De plus, la route est assaillie par des mobylettes qui vont dans tous les sens. Assez rigolo à vélo...





Cela dit, le vélo reste quand même le meilleur moyen pour explorer une ville. J'en ai donc profité pleinement pour aller fouiner sur la rue principale et les petites rues avoisinantes. La "main" est clairement destinée aux touristes : une boutique de cossins, un resto, un café internet, un kiosque d'information pour des tours, un spa, une boutique américaine de linge trop cher pour les locaux et on recommence dans l'ordre ou le désordre. Heureusement, avec ma super bécane, j'ai pu aller dans des petits coins m'imprégner du quotidien. Ici les altars sont comme des Starbuck, il y en a à tous les coins de rue.


J'ai fait une Idianna Jones de moi-même en partant à la recherche du plus ancien artéfact daté d'Indonésie, le pillier de roche, cachée dans le fond d'une minuscule ruelle totalement pas indiquée. Heureusement qu'un local a été assez gentil pour m'indiquer, car j'aurais tourné en rond pendant un moment...

Toutes ces fouilles m'avaient ouvert l'appétit. Je suis donc allée m'enfiler un curry de poulet ruinant (2$ ;)) dans un petit boui-boui indonésien. Pas le meilleur curry que j'ai mangé, mais assurément plein de saveurs.



Me voici donc de retour et fin prête à aller me faire dorer la couenne à la plage.

23:30

Bon temps à la plage, même si ça me désole toujours de voir autant de déchets jonchant le sol. L'effet coït interrompu dans l'orgasme paradisiaque...

Après une sieste de fin d'après-midi (oui, je sais, la vie est dure.) j'ai réenfourché mon bolide du tonnerre pour aller au marché de soir pour souper. Je me suis assise pour observer le va-et-vient des kiosques afin de fixer mon choix.


Alors que je prenais des notes, trois jeunes Balinais sont venus me voir. Au début, je pensais qu'il s'agissait d'ado pour me rendre compte qu'il s'agissait de gens dans la fin vingtaine! C'est la première fois que quelqu'un ne m'abordait pas pour tenter de me vendre quelque chose, mais juste pour jaser. J'étais contente de cette petite causette sympathique.

Les kiosques commençant tranquillement à plier bagages, j'ai laissé Alda, Iccang et Putri (qui signifie princesse) mes nouveaux amis pour aller me régaler de satay de poulet servi avec une sauce genre mélange sauce arachide, sauce hoisin et jus rouge mystère (pâte de curry rouge délayée?) et riz.


Ensuite, je suis passée au kiosque de desserts qui offrait essentiellement des fruits tempura : banane, mangue, ananas,etc. De ma sélection, il y en avait seulement un que je n'ai pas apprécié. Le reste était vraiment bon.



Demain, je quitte déjà Sanur pour me déplacer vers Ubud. J'ai embauché un chauffeur ce qui me permettra de visiter plusieurs ateliers d'artistes sur la route.

Informations utiles 

  • Sanur est une petite ville de plage tranquille et loin du trafic de Kuta. C'est un bon point de départ pour visiter les alentours.
  • C'est environ à 30 minutes de taxi de l'aéroport (au coût de 120 000 RP si vous prenez les taxis officiels)
  • À Sanur, je suis restée dans la maison de Béa qui est une hôte exceptionnelle. Une chambre avec lit king, air conditionné, internet WiFi dans une petite rue paisible loin du bruit des rues principales. Sa chambre est disponible à la location via le site AirBnb.
  • Le restaurant où j'ai mangé le Curry de poulet s'appelle Sari Bundo (ouvert 24h) et est sur la rue Jalan Danau Poso près du pillier de pierre. Il est possible de manger sur place, mais ce semble être un restautant très populaire pour les plats "à emporter".

Caroline Cloutier

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