dimanche 8 juin 2014

Pérou : Jour 7 : Cusco et ses dimanche en fête!


Après une trop courte nuit à Cusco, j'hésitais sur mes plans du jour. Mon hôte m'a recommandé d'aller voir les ruines de Morray, mais quand il m'a expliqué qu'il fallait que je prenne deux collecivos différents et que pour le retour, il fallait que je prenne un bus qui allait plus loin que Cusco, donc qui ne porterait pas le nom, et qu'il fallait que je le hèle de la route, j'ai comme un peu changé d'idée.

D'autant plus que je voulais prendre ça relax et que j'avais quand même visité Machu Picchu la veille. Donc, mon standard en matière de ruine avait quand même augmenté de niveau. J'avais en plus du « business » de touriste à faire en ville (bureau de poste, épicerie, lavage) J'ai donc décidé de rester en ville et de visiter Cusco, ce que je n'avais pas vraiment fait avant de partir pour ma randonnée.



Arrivée à la place centrale, il y avait une grosse cérémonie militaire à teneur patriotique incluant levée du drapeau, parade, musique et discours. Parallèlement à ça dans une rue juste à côté avait lieu toute une fête. Une procession d'une immense statue de la Vierge Marie, de multiples fanfares et au moins une centaine de danseurs en costume l'accompagnant. C'était assez spectaculaire.




J'ai demandé dans un café s'il y avait une occasion spéciale aujourd'hui et il m'a dit « Non, c'est comme ça tous les dimanches! » Méchante affaire!  Une fois la parade terminée, les gens se dirigeaient dans leur paroisse face à leur église pour un gros repas communautaire, encore de la musique, des pétards et de l'alcool en masse. Si bien que la ville au complet avait des allures de fête. Il y avait même un « encore » pour la parade l'après-midi, mais le déluge d'alcool et de party du midi avaient fait leurs oeuvres si bien que certains danseurs peinaient à garder le rythme alors que d'autres ne se gênaient pas pour se soulager le bord des murs des maisons sur le chemin de la procession. Bref, j'étais contente d'avoir vu la représentation du matin ;)




Après m'être promené dans San Blast, le quartier des artistes style Plateau Mont-Royal, je suis allé dans un resto de « gringos » remplis de jeunes touristes wannabe hipster. On m'avait dit beaucoup de bien de la bouffe et effectivement mes oeufs rancheros (une tortilla, un ragoût de fèves, du fromage, garni de deux oeufs miroirs et d'un déluge de coriandre) étaient très bons.



Gonflée à bloc de cet apport en protéine, j'ai remis le cap vers ma maison d'hôte pour aller chercher mon lavage la buanderie. Or, arrivé sur place, quel ne fut pas mon déplaisir de constater que la buanderie était fermée! (Alors que l'horaire affiché sur la porte stipulait clairement que le commerce était ouvert en continu de 7 :30 am à 20:30) Je suis donc allé glander dans un parc, et j'y suis retourné deux autres fois à une heure d'intervalle chaque fois, simplement pour me cogner le nez sur une porte close. À ma maison d'hôte, j'ai demandé l'aide du proprio qui a téléphoné à répétition sur le numéro sur le reçu. Après une autre heure de « pas de réponse », la p’tite madame a finalement donné signe de vie et j'ai pu aller récupérer mes choses seulement 30 minutes avant mon départ vers le terminus d'autobus!


J'ai pris l'autobus de nuit vers Arequipa et c'est à demi reposé que je suis arrivée ce matin pour commencer ma dernière semaine au Pérou.

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